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Méfiez-vous des étiquettes…

Chacun en conviendra, mais une des spécificités bien françaises c’est assurément ce goût immodéré pour les étiquettes, autrement dit, le catalogage par trop réducteur.

Si pas exemple j’évoque Miss Chabada, on me répondra à la volée «Ah oui bien sûr, la fameuse boutique de mode clermontoise, spot indéniablement préféré des femmes sensibles aux tenues élégantes, singulières et toujours ultra-tendance».

Certes, ceci n’est pas faux, mais ce serait omettre que Miss Chabada, c’est aussi une exigeante sélection de chaussures indispensables pour magnifier les lignes féminines.

D’autant que pour la saison printemps-été, Miss Chabada n’a pas fait dans la demi-mesure, ballerines, escarpins, baskets, derbys, il n’y a que l’embarras du choix. Les matières sont séduisantes, cuirs, imprimés, nubucks, vernis ; et côté couleur, on est délibérément dans le délicieux avec des blancs, des noirs, du beige, du taupe et de jubilatoires impressions animalières, le tout estampillé, excusez du peu, Moschino, C.Doux, Heschung dans une gamme de tarifs allant de 119 à 410 €. Alors bien-sûr, Miss Chabada, c’est effectivement les très désirables griffes de prêt-à-porter de Gaspari, Belstaff, Bergé, Chip & Chic, Femme by Michel Rossi, Gucci, Jean-Paul Gaultier en passant par Joseph Moschino, MU, Philippe Model, PJS Parajumpers, Vancouver ou autre Whose Who, mais pas que…

Bref, les étiquettes sont donc toujours insupportablement réductrices, avec cette spécificité que lorsqu’elles sont collées aux articles de la mode, bien souvent en plus, elles grattent…

CharlyM

 


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