J’ai faim de toi…

Chaque amateur de bonne cuisine connaît cette étrange impression d’être à la fois comblé par la saveur générale d’un plat et en même temps un peu troublé par la sensation d’un léger manque de quelque chose, épice ou autre, qui, même en proportion infinitésimale aurait consacré la préparation culinaire au rang d’oeuvre d’art.

Sans doute en était-il de même pour les amateurs de mode clermontois avant l’arrivée en ce mois de septembre d’une des figures de la «fashion-tendance», la très talentueuse «SANDRO». Non qu’avant l’apparition de l’emblématique marque de prêt à porter les propositions en matière vestimentaire fussent mièvres ou de peu de qualité, loin s’en faut, mais SANDRO, à n’en pas douter, va amener un peu de piment dans les affolantes envies, et ce pour le plus grand plaisir de chaque amateur de belles fringues.

SANDRO, en fait, c’est avant tout l’incomparable Evelyne CHETRITE qui a contracté le virus de la confection dans le giron familial (il en est souvent de même pour la cuisine !) auprès d’un grand-père qui tenait un magasin de chemise pour homme et d’une tante fascinante qui l’habillait sur mesure.

Elle se lance dans la partie quelques années plus tard en réalisant ses premières robes pour des boutiques multi-marques, et, forte d’une rapide renommée, créait sa première boutique rue Vieille du Temple à Paris. Le succès est immédiat et SANDRO aujourd’hui se décline à l’international avec plus de 60 boutiques (dont, pour le seul mois de septembre 2011, quatre nouvelles à New York et une où vous savez).

Lorsque l’on demande à la créatrice sa recette (bon, cette fois, pas de cuisine, évidemment), elle répond avec la passion qui la caractérise qu’elle a «d’abord été fascinée par l’envie de rendre les femmes jolies» et ne croit qu’«en la créativité et la sincérité d’une démarche.»

Par chance, son intérêt s’est aujourd’hui ouvert AUX HOMMES !

En à peine trois ans, SANDRO HOMME s’est imposé sur un positionnement chic et haut de gamme avec un penchant évident pour le classicisme assumé et élégant. Pour cette saison, on ne sera pas étonnés pour les amateurs de nuits parisiennes de croiser du SANDRO HOMME dans des lieux tels “Le Tigre”, tout est dit !!!

Je ne puis ici vous livrer par le menu (décidément !) toutes les inventives tendances qui inspirent ses collections, mais il est assez remarquable de retrouver pour chaque proposition le «style SANDRO». Si les références sont indéniablement riches et multiples, on ressent avec émotion l’attachement des designers maison pour sublimer l’esprit de la marque, sophistiqué et sensuel, séduisant et délicatement provoc.

SANDRO se reconnaît assurément d’un seul coup d’oeil.

Juste pour vous mettre en appétit (oui, bon…), rappelons que la collection automne-hiver 2011-2012 s’inspire de la galvanisante mode des années 60, avec notamment d’irrésistibles pièces BCBG et ultra-chics à la Grace Kelly. On retrouvera aussi de nombreuses chemises et robes Claudine, des coupes droites et des imprimés Navajo, des juxtapositions de matières et de motifs sans oublier le déjà mythique style Rock avec ses fascinants accessoires en cuir tels que ces derbys cloutées façon Michael Jackson.

Bref, il faut en convenir, en matière de belle mode, il ne nous manquait absolument rien sur le Centre Ville de Clermont mais l’arrivée de SANDRO est, comme, comment dirais-je, la cerise sur le gâteau.

CharlyM