C’est comme vous (vous) voulez…

En découvrant la toute nouvelle collection automne-hiver Sandro, vous ne manquerez certainement pas d’y retrouver un petit air de chez Carven voire éventuellement de Givenchy, mais comme le dit si intelligemment l’‘immense Boris Cyrulnik : «le paradoxe de la condition humaine, c’est qu’on ne peut devenir soi-même que sous l’influence des autres». D’autant que la jeune et bouillonnante griffe parisienne Sandro, si elle s’inspire de styles aujourd’hui devenus cultes, ne manque cependant pas d’une affolante et singulière personnalité.

Voyez pour l’exemple la ligne ultra-aboutie de manteaux métissants talentueusement urbanité assumée et délicatesse à fleur de peau. Le perfecto en laine bouillie, col Shearling et revers en cuir en est une illustration plus qu’emblématique. Pour autant, rien n’interdit de lui préférer, puisque la sensibilité demeure par essence multiple, le délicieux petit blouson au fin lainage et manches matelassées ou, c’est selon, celui plus prédateur qui arbore une tête de tigre sans équivoque.

Ce qui séduit assurément dans les créations de la talentueuse styliste Maison, Evelyne Chétrit, c’est cette incroyable et généreuse palette de propositions bigarrées, idéales pour se composer à loisir et selon ses humeurs des looks chics et tendances.

A vous donc d’imaginer les superpositions qui vous ressemblent entre chemises asymétriques, mini-jupes et pulls-over aux bords légèrement incurvés ou bien préférez-leur les pantalons agrémentés d’une double bande latérale, insolemment séduisants, avec la mini veste de smoking et paire de tennis. Avec Sandro, les possibilités sont presque aussi variées que la liste vertigineuse des désirs personnels.

Bref et pour conclure, c’est peut-être finalement le toujours surprenant et grand navigateur Titouan Lamazou qui a pleinement raison lorsqu’il affirme sans détours que «ce ne sont pas les influences qui comptent, c’est le choix de ses influences».

CharlyM